Month: juin 2017

Souffrir pour un but

Récemment, j’ai regardé une vidéo virale dans laquelle des hommes expérimentent volontairement des douleurs semblables à celles de l’accouchement. Au début, les hommes qui ont des électrodes posées sur leur abdomen sont de bonne humeur et font des blagues. Toutefois, lorsque la douleur s’intensifie, ils commencent à grimacer et à tressaillir, puis à crier et à chercher un support émotionnel en se tenant la main. En regardant la vidéo, j’ai pensé à ma femme, la mère de nos cinq enfants, et je n’ai pu m’empêcher de me demander comment les femmes font pour endurer de telles souffrances.

Que voulons‑nous ?

Je suis passé de la voiture à cheval à l’homme sur la Lune », a dit un homme âgé à sa petite-fille, qui me l’a rapporté. Puis le grand‑père a ajouté d’un air songeur : « Je n’aurais jamais cru que ce serait si court. »

La paix parfaite

Une amie m’a avoué avoir recherché la paix et le contentement pendant des années. Elle et son mari avaient bâti une entreprise prospère, ce qui leur avait permis de s’acheter une grande maison, de beaux vêtements et de précieux bijoux. Reste que ces biens matériels ne satisfaisaient pas son désir ardent de paix, pas plus que ses relations avec des gens influents ne l’avaient pu. Puis un jour qu’elle se sentait abattue et désespérée, une amie lui a annoncé la bonne nouvelle de Jésus. C’est alors qu’elle a découvert le Prince de la paix et que, du même coup, sa compréhension de la paix et du contentement véritables a changé pour toujours.

Étrangement honnête

Avez-vous un problème avec la nourriture épicée ? » a demandé le propriétaire alors que nous entrions dans son petit restaurant de quartier.

Un boeuf dans la rue

Les pique-niques sont généralement plaisants, sauf si vous vous rendez compte, quelques minutes avant de partir, que vous devez apporter un repas à partager. Lorsque cela m’est arrivé, j’ai rapidement mis de la viande dans une casserole, allumé le feu et quitté la cuisine pour aller terminer d’autres préparatifs. Quelques minutes plus tard, j’ai senti une odeur de brûlé. J’ai couru à la cuisine, mais évidemment, il était trop tard pour récupérer l’offrande brûlée.

Quelqu’un de confiance

Je n’ai personne en qui avoir confiance », m’a dit mon amie en pleurant. « Chaque fois que je fais confiance, on me blesse. » Son récit m’a mise en colère – un ancien petit ami, à qui elle avait cru pouvoir faire confiance, s’était mis à répandre des rumeurs à son sujet dès leur rupture. Pour elle dont l’enfance avait été douloureuse, cette trahison semblait lui confirmer une fois de plus que les gens n’étaient pas dignes de confiance.

Table Rock

On a érigé une grande croix illuminée sur Table Rock, un plateau rocheux duquel on peut voir ma petite ville natale. Plusieurs maisons ont été bâties sur les terres avoisinantes, mais leurs propriétaires ont dernièrement été forcés de les abandonner pour des raisons de sécurité. Malgré leur proximité avec le solide substrat rocheux qu’est Table Rock, ces demeures ne sont plus sûres. Elles se déplacent sur leurs fondations de presque 8 cm par jour, ce qui risque fort d’endommager gravement leur plomberie et donc de créer des fuites d’eau qui accéléreraient à leur tour ce glissement de terrain.

Le péché mécontent

L’essayiste Joseph Epstein a écrit : « Des sept péchés capitaux, seule l’envie n’a rien de réjouissant. » Il a poursuivi en affirmant qu’elle nous fait paraître « cupide, méchant et avare » (Traduction libre). Beaucoup de recherches soutiennent l’affirmation d’Epstein. En fait, les psychologues ont découvert que l’envie réduit la satisfaction et le bien-être en plus d’être associée à la dépression et à la névrose. L’hostilité qui en découle peut même nous rendre malade physiquement.

Tout le nécessaire

Je me sens souvent dépassé par la tâche à accomplir. Qu’il s’agisse d’enseigner à l’école du dimanche, de conseiller un ami ou d’écrire des méditations pour la présente publication, le défi semble toujours plus grand que mes capacités. Comme l’apôtre Pierre, j’en ai beaucoup à apprendre.

Coram Deo

Coram Deo. Les chrétiens du XVIe siècle utilisaient cette expression latine pour évoquer une idée profonde. Coram Deo signifie « devant la face de Dieu ». Cela veut dire que nous vivons devant le Dieu qui voit tout ce que nous sommes et ce que nous faisons, et que nous devrions vivre en conséquence. Vivre devant la face de Dieu veut dire que nous marchons avec intégrité sous son regard d’amour. Son sourire est tout ce qui compte vraiment pour nous.